
En vieillissant, notre cerveau peine à identifier les odeurs. Un test olfactif semble pouvoir identifier des maladies neurodégénératives.
Le dépistage des troubles cognitifs pourrait-il passer par le nez ? C’est en tout cas ce que suggère une étude. Une équipe américaine s’est intéressée au dysfonctionnement olfactif comme signal d’alarme précoce pour diverses maladies neurodégénératives, comme Alzheimer ou Parkinson. Ils ont ainsi mis au point un test qu’ils ont soumis à des participants, certains souffrant de troubles cognitifs légers, d’autres non.
Les chercheurs ont constaté que le fait d’identifier une odeur, de la mémoriser, ou de la dissocier d’une autre, diminuait avec l’âge. Par ailleurs, les adultes présentant des troubles cognitifs légers obtenaient des scores plus faibles en matière de discrimination et d’identification des odeurs. « Nos résultats suggèrent que les tests olfactifs pourraient être utilisés dans les contextes de recherche clinique chez les adultes âgés, pour prédire le risque de maladies neurodégénératives, expliquent les auteurs. Cela nous permettrait d’intervenir des années avant l’apparition des symptômes de perte de mémoire. »
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