Nez qui gratte et qui coule, yeux rouges et larmoyants… Chaque année, vous êtes gêné par ces symptômes ? Et si cette année, vous tentiez un traitement naturel de votre rhinite allergique ?
La rhinite allergique ou allergie saisonnière aux pollens ou encore rhume des foins est une pathologie de plus en plus répandue. En effet, à cause du réchauffement climatique, certaines zones géographiques jusqu’alors épargnées par les pollens sont maintenant concernées. De plus, la saison des pollens commence plus tôt et termine plus tard. Pour rappel, les symptômes reviennent chaque année au printemps et comprennent des yeux qui grattent, rouges et larmoyants, un nez bouché, qui coule et qui gratte, des éternuements… Comment soulager ces symptômes avec des remèdes naturels ? Avec les huiles essentielles ! Certaines d’entre elles contiennent des molécules antihistaminiques. Elles peuvent être utilisées en traitement préventif ou curatif, en complément ou non d’un traitement médicamenteux, seules ou en association.
Huile essentielle de camomille romaine ou camomille noble (Chamaemelum nobile)
C’est l’huile de première intention dans la prise en charge des rhinites allergiques. L’huile essentielle de camomille contient des esters, les angélates d’isobutyle et d’isoamyle, aux propriétés antihistaminiques, anti-inflammatoires et antiprurigineuses (elle calme les démangeaisons). Elle est très bien tolérée et s’utilise chez tous les membres de la famille, y compris les enfants à partir de 3 ans et les femmes enceintes à partir du 2e trimestre de la grossesse. En revanche, elle est assez coûteuse. Cette huile essentielle peut être appliquée sur la peau des avant-bras en diluant une goutte d’huile essentielle dans quatre gouttes d’huile végétale, trois fois par jour, jusqu’à diminution des symptômes.
Huile essentielle d’estragon (Artemisia dracunculus)
L’huile essentielle d’estragon est aussi préconisée dans la rhinite allergique. Le méthylchavicol ou estragole est la molécule antiallergique de l’huile. Attention toutefois, cette huile ne peut pas être utilisée chez la femme enceinte ou allaitante, ni chez l’enfant de moins de 3 ans, sauf en diffusion atmosphérique. Elle peut être utilisée seule :
– par voie orale, dès 6 ans : une goutte sur un demi-sucre ;
– par voie cutanée, dès 3 ans : une goutte diluée dans quatre gouttes d’huile végétale en application sur le plexus solaire.
Huile essentielle de tanaisie annuelle ou camomille bleue (Tanacetum annuum)
Le chamazulène est la molécule active de cette huile. Très efficace, l’huile essentielle de tanaisie annuelle peut aussi avoir des effets secondaires importants. Elle ne doit pas être utilisée de façon prolongée sans l’avis d’un médecin. Elle est interdite chez la femme enceinte ou allaitante et chez l’enfant de moins de 6 ans. La voie cutanée est la seule voie d’administration possible.
Elle peut être appliquée sur la peau des avant-bras en diluant une goutte d’huile essentielle dans quatre gouttes d’huile végétale, deux fois par jour, pendant 10 jours maximum.
Source : https://www.futura-sciences.com/