

Depuis une vingtaine d’années, la science redéfinit notre rapport au végétal en étudiant les plantes pour ce qu’elles sont : des êtres vivants dynamiques et singuliers, dotés de capacités et de modes d’attention au monde. A travers de récentes expériences, l’histoire de leur sensibilité se dévoile !
Avec
– Delphine Arbelet-Bonnin, ingénieure en biologie végétale l’Université Paris Cité
– Lucia Sylvain-Bonfanti – Doctorante interdisciplinaire en géographie et biologie à l’Université Paris Cité.
Les scientifiques Delphine Arbelet-Bonnin et Lucia Sylvain-Bonfanti ont choisi de placer la sensibilité des plantes au coeur de leurs objets d’étude en biologie végétale. Ensemble, elles publient “Sensibles par nature. La vie invisible des plantes révélée par les sciences » aux éditions ULMER. Les illustrations sont signées Claire Martha, diplômée de la HEAR et amatrice enthousiaste de sciences.
La sensibilité des plantes n’est ni une découverte récente ni une invention moderne et elle était là bien avant que nous ayons les outils pour l’observer ou les mots pour la nommer. Si la pensée scientifique occidentale ne l’a reconnue que tardivement, d’autres ont su la voir, l’entendre, la sentir : les traditions asiatiques, les cosmologies autochtones, l’héritage savant de l’islam médiéval ou encore les philosophies d’Afrique de l’Ouest. Toutes témoignent, chacune à leur manière, d’un lien profond et respectueux entre l’humain et le végétal. Les femmes également ont occupé une place très importante dans la transmission des savoirs autour des plantes.
Source : https://www.radiofrance.fr/