
L’acide carnosique, un antioxydant puissant que l’on retrouve notamment dans le romarin et la sauge, pourrait s’avérer efficace pour protéger nos structures cérébrales, notamment dans le cadre de pathologies comme la maladie d’Alzheimer.
Depuis des siècles, l’usage du romarin est associé à la mémoire. Aujourd’hui, cette recommandation semble trouver un écho scientifique. Des chercheurs étasuniens ont mis en lumière les bienfaits potentiels de l’acide carnosique, un composé naturel présent dans le romarin (Rosmarinus officinalis) et la sauge officinale (Salvia officinalis), dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer.
Meilleure mémoire et réduction de l’inflammation cérébrale
L’acide carnosique est reconnu pour ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, mais son instabilité chimique a longtemps freiné l’ambition de son usage thérapeutique dans le champ de la médecine. Pour surmonter cet obstacle, des scientifiques en ont synthétisé une forme stable – et brevetable… -, le diAcCA, qui se convertit en acide carnosique dans l’organisme. Administré à des souris dans un modèle de la maladie d’Alzheimer, le diAcCA a amélioré leur mémoire et augmenté la densité de leurs synapses, ces connexions neuronales essentielles à la transmission de l’information. De plus, une réduction significative de l’inflammation cérébrale a été observée, suggérant une action ciblée du composé dans les zones du cerveau affectées par la maladie.
Si des études cliniques sur l’homme sont bien sûr nécessaires pour confirmer l’efficacité et la sécurité de cette nouvelle forme d’acide carnosique, cette découverte renforce l’idée que la nature recèle des trésors thérapeutiques encore inexploités pour préserver notre santé cognitive. Outre le romarin et la sauge, l’acide carnosique est également présent dans d’autres plantes de la famille des Lamiacées, comme le thym (Thymus vulgaris) et le basilic (Ocimum basilicum). N’hésitez donc plus à ajouter ces herbes aromatiques dans vos plats !
Source : https://www.alternativesante.fr/