
L’arbre est irrésistiblement amené à s’élever vers le ciel. Et si son environnement présente des contraintes, il est conçu pour les déjouer.
L’arbre est un être condamné à la verticalité afin d’assurer sa stabilité. Son tronc s’élève vers la lumière. Son développement l’élève d’année en année avec l’élargissement de son tronc et la croissance des branches et des tiges qui vont de pair avec l’allongement des racines en profondeur et en périphérie.
Le bois de cœur, aussi appelé duramen, situé au centre du tronc, assure le soutien de l’arbre. Ce bois est un matériau qui n’est plus vivant et qui est le squelette de l’arbre. Il est idéal d’un point de vue mécanique pour résister au vent.
Mais là où le vent souffle très fort et là où la pente est raide, que se passe-t-il ? Sur les pentes de montagne, le tronc de l’arbre se courbe à la base puis se « décourbe » par le haut afin de rester droit comme un « i ».
Gravitropisme
Cette capacité qu’ont les arbres de pousser dans la bonne direction est le gravitropisme. L’arbre possède des cellules construites un peu comme des niveaux à bulle qui servent de repère pour l’aider à assurer cette verticalité. Dans le cas où le tronc pousse de travers, ces cellules favorisent une croissance asymétrique du tronc avec la fabrication d’un bois de réaction dont les fibres se rétractent ou s’étirent, provoquant la courbure et ainsi le redressement du tronc.
Dans les régions venteuses de bord de mer, certains arbres présentent un houppier. La forme de l’arbre est modelée par le vent, les branches situées face au vent ne se développent pas alors que celles à l’abri du vent s’allongent.
Source : https://www.ouest-france.fr/