
Les 10 bienfaits du gingembre selon la science : perte de poids, moins de cholestérol, meilleur sommeil…
Il combat les nausées, réduit le cholestérol, aide à la perte de poids et peut même lutter contre vos insomnies : voici les 10 bienfaits du gingembre.
Le gingembre est consommé depuis des siècles pour les nombreux bienfaits qu’il renferme, mais ce n’est que récemment que la science a confirmé quand, comment et pourquoi il est bon d’en consommer.
Le gingembre est le rhizome de la plante Zingiber officinale, originaire des pays asiatiques et cultivée principalement en Chine, en Inde et en Indonésie. Il est largement utilisé comme épice et dans la médecine alternative car, en plus d’être délicieux, il est riche en composés bénéfiques, notamment en gingérols et en shogaols. Voici toutes les bonnes raisons d’en ajouter à votre alimentation.
Il renferme un puissant agent anti-âge : une nouvelle étude scientifique publiée dans la revue Biomolecules a montré que cette racine – qui contient plusieurs antioxydants – agit sur 12 caractéristiques établies du vieillissement au niveau cellulaire.
Il améliore le métabolisme : d’autres études ont montré que le gingembre aide à gérer le métabolisme et la production d’énergie. Il a également un effet sur l’inflammation chronique, tout en soutenant le microbiome intestinal.
Il soulage les nausées et les vomissements : l’action des gingérols et des shogaols sur les récepteurs de la sérotonine dans l’estomac augmente la vidange gastrique. Il est efficace contre tous les types de nausées, même celles liées à la grossesse ou à la chimiothérapie.
Il aide à la digestion : la recherche sur l’intégration du gingembre à l’alimentation a montré qu’il peut améliorer la vidange gastrique et même soulager les ballonnements et les gaz. Une étude clinique a montré qu’une supplémentation pendant quatre semaines réduisait même les symptômes de dyspepsie, autrement dit d’indigestion.
Il peut réduire les douleurs arthritiques : Les effets du gingembre dans la gestion des symptômes associés à l’arthrose et à la polyarthrite rhumatoïde ont également été évalués. Résultat : dans les deux cas, le gingembre a diminué l’intensité de la douleur en réduisant les “cytokines pro-inflammatoires”.
Il fait baisser le cholestérol : une méta-analyse a montré que le gingembre améliore les profils lipidiques, notamment ceux des triglycérides (lipides sanguins), du cholestérol à lipoprotéines de basse densité (LDL, le “mauvais”) et du cholestérol à lipoprotéines de haute densité (HDL, considéré comme le “bon”).
Il équilibre la glycémie chez les diabétiques : Les recherches dans ce domaine se poursuivent, mais plusieurs études suggèrent que la précieuse racine peut réduire la glycémie, la tension artérielle et améliorer le profil lipidique des personnes souffrant de diabète de type 2.
Il aide à contrôler le poids : une méta-analyse de 2019 a montré qu’une supplémentation en gingembre en poudre – séché et moulu – réduisait le poids, le rapport taille-hanches, la glycémie à jeun et améliorait le taux de cholestérol HDL. Il faut toutefois préciser que d’autres études ont abouti à des résultats contradictoires, et que toute supplémentation doit être associée à un mode de vie adapté.
Il peut contrer l’insomnie : c’est du moins l’hypothèse d’une étude récente menée sur des cobayes, où l’extrait de gingembre noir (Kaempferia parviflora) s’est avéré efficace pour améliorer le rythme circadien. Le gingembre aide également à réduire la graisse viscérale.
Pourquoi il faut privilégier le gingembre frais
Nous avons mis en lumière les bienfaits avérés du gingembre – et ceux qui font encore l’objet d’étude – la question est maintenant de savoir comment le consommer pour un maximum de résultats. Selon les chercheurs, l’idéal est de le manger frais car il est riche en gingérols aux fortes propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. De plus, comparé à la poudre, il conserve ses huiles naturelles, ce qui contribue à une bonne santé digestive.
Le gingembre frais conserve également plus de nutriments, notamment des vitamines et des minéraux tels que la vitamine C, le magnésium et le calcium, qui peuvent se dégrader au cours du processus de séchage. Il peut être râpé sur les salades, même les salades de fruits, utilisé dans les marinades de viande ou de poisson, ajouté aux soupes… Il peut également être utilisé sous forme de tisane : portez de l’eau à ébullition, laissez-la refroidir pendant cinq minutes et laissez un morceau de gingembre infuser pendant dix minutes. Cela permet de minimiser la perte des propriétés bénéfiques. En ce qui concerne les doses journalières, le guide des compléments pour les professionnels de la santé de l’Academy of Nutrition and Dietetics indique que la racine peut être prise quotidiennement comme “tonique” dans les quantités suivantes : 0,3 à 1,5 gramme de gingembre frais, ou 2 à 4 grammes d’épice séchée (pour être clair : une cuillère à café équivaut à deux grammes).
Qui doit l’éviter ?
Le gingembre est généralement considéré comme sans danger pour la plupart des gens, à condition qu’il soit consommé avec modération dans le cadre d’une alimentation équilibrée. Dans certains cas, cependant, il est contre-indiqué. Tout d’abord, une consommation excessive peut provoquer des troubles digestifs, tels que des brûlures d’estomac ou des irritations gastriques, en particulier chez les personnes les plus sensibles. La racine peut également interférer avec certains médicaments, notamment les anticoagulants, en raison de ses propriétés anticoagulantes.
De plus, les personnes sensibles à la famille des Zingiberaceae risquent de développer des symptômes allergiques, tels que des éruptions cutanées ou des difficultés respiratoires. Bien qu’il soit considéré comme un produit naturel et sûr, il n’est pas recommandé pour les enfants, les femmes enceintes, les personnes ayant des problèmes de coagulation ou suivant un traitement anticoagulant ou présentant des calculs biliaires ou des obstructions des voies biliaires (le gingembre stimule la digestion et pourrait aggraver la situation) et les personnes allergiques à la famille des Zingibéracées.
Source : https://www.gqmagazine.fr/