
Le thon en boîte, si populaire dans nos placards, pourrait-il cacher un danger pour notre santé ? BLOOM et Foodwatch tirent la sonnette d’alarme sur la présence inquiétante de mercure.
Des tests menés qui se révèlent inquiétants
L’enjeu est de taille pour la santé publique ! Des tests menés sur des boîtes de thon vendues en supermarchés européens, montrent que toutes ces boîtes, sans exception, contiennent du mercure. Ce métal lourd, particulièrement toxique et même neurotoxique pour être précise, se retrouve dans nos assiettes. Les associations sont vent-debout pour que les supermarchés retirent ces « miettes de thon », baignant dans un jus contenant du mercure. Le thon étant un grand prédateur marin, il consomme de nombreux poissons eux-mêmes contaminés par le mercure.

Le mercure, un produit dangereux pour la santé
Le constat est assez simple puisque l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) classe le mercure parmi les substances chimiques les plus dangereuses pour la santé. Souvenez-vous, il se trouvait dans les thermomètres, qui sont, depuis longtemps, interdits ! Ce métal lourd est considéré comme dangereux, car, consommé même à faibles doses, peut être responsable de troubles neurologiques graves chez les adultes et d’effets irréversibles sur le développement cérébral des fœtus et des jeunes enfants. De plus, il est également considéré comme une substance cancérogène en cas de consommation régulière. Les grandes chaînes de distribution se voilent-elles la face pour des raisons financières, au détriment de la santé des consommateurs ? C’est ce que pensent les associations qui luttent pour que ce thon en boîte disparaisse des rayons.
Des seuils de tolérance non adaptés
Selon certaines associations, comme BLOOM et Foodwatch à l’origine de cette pétition, les seuils de tolérance du mercure ne sont ni adaptés, ni respectés d’ailleurs. Elles appellent à des normes plus strictes pour protéger la santé des consommateurs, et notamment des jeunes enfants. Le thon est souvent un « produit d’appel » qui a certes connu une forte augmentation, mais qui reste très accessible financièrement. Pour les associations, les enseignent continuant de vendre du thon contaminé deviennent complices d’un problème de santé publique majeur.
Source : https://www.neozone.org/