
Face à une invasion sans précédent de criquets pèlerins, l’Algérie a décidé de prendre les devants. Dans un contexte où ces insectes ravageurs menacent sérieusement la sécurité alimentaire du pays, le gouvernement algérien a élaboré trois stratégies clés pour contrer cette menace. Cet article se propose d’examiner en détail ces différentes approches, qui combinent des méthodes traditionnelles et innovantes pour lutter contre ce fléau. Découvrez comment l’Algérie fait face à cette crise environnementale majeure, tout en cherchant à minimiser l’impact sur l’écosystème local.
Des mesures préventives et une surveillance accrue pour contrer les criquets
En guise de prévention, 23 000 hectares ont été traités et huit équipes sont déployées dans le sud du pays. Une attention particulière est portée à la région d’In Guezzam, proche de la frontière avec le Niger. Des signalements de criquets ont également été enregistrés à la frontière algéro-libyenne et en Tunisie, où des pulvérisations aériennes de produits antiacridiens ont été effectuées. Ces actions visent à réduire la propagation des criquets et à empêcher leur développement en essaims massifs.
La technologie et la recherche, des alliés précieux dans la lutte contre les criquets
L’Agence spatiale algérienne ASAL et l’INPV jouent un rôle crucial en utilisant des images satellitaires pour localiser les zones de photosynthèse active, potentielles cibles des criquets. Une étude menée par l’université de Ouargla en 2014 a souligné le danger que ces insectes représentent pour les cultures, notamment le blé dur. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) insiste sur l’importance de la prévention et de la détection rapide des regroupements de criquets pour contrer efficacement cette menace.
Source : https://www.maghrebemergent.com/